Journal de bord #8 : Un peu d'organisation

Je me suis rendue compte avec le temps que je passais plus de temps sur le net que sur mes manuscrits. Sans compter qu'en plus de cela il faut que je m'active pour mes recherches d'emplois. Je suis au chomage et j'ai donc tout le temps de me consacrer à ma passion.
Une simple question d'organisation en soit.
J'ai donc pris le taureau par les cornes et j'ai créé un emploi du temps, fixé au mur à ma vue. Avec mon crédo ainsi que la liste des récits que je souhaite écrire.

Je commence cela dès demain et malheureusement le lundi pas de temps pour la littérature.... ;___; Mais je compte bien m'y mettre un peu !

Je me suis inscrite récemment sur un forum spécialisé et je suis heureuse de constater que mon manuscrit ne laisse pas indifférent. J'ai reçu des remarques très interessantes concernant le prologue qui m'ont permis de refaire le point. Je procéderai à sa réécriture très prochainement.

J'espère que cela permettra une meilleure compréhension.

A ce jour, voici à quoi ressemble le prologue :

L’elfe de feu galopait à vive allure sur une plage déserte que des vagues frappaient durement. Elle aperçut une crique un peu plus loin et talonna sa monture. Le licornio accéléra son allure et poussa un hennissement aigu. Sa puissante musculature ne suait pas. C’était un être fait de chaleur pure. Sa robe vermillon et sa corne de cristal luisaient comme un rubis. Sa crinière brulait d’un feu ardent tandis que son souffle recrachait de la fumée noir charbon. Ses sabots ressemblaient à de la pierre de lave et dans ses yeux orange se produisait toujours l’éruption violente d’un volcan.

Dans le ciel, les nuages s’amoncelaient et quelques éclairs les zébraient de part en part. Au loin, l’Océan Infini commençait à se déchainer. La cavalière observa les cieux quelques secondes avant de revenir sur son objectif principal. Mais la violence des élèments innondèrent bien vite la crique qu’elle visait. Elle lâcha quelques jurons avant de prendre une autre direction.

Le licornio monta sans effort une pente abrupte avant de s’arrêter au bord d’un précipice. L’océan crachait de violentes vagues qui s’écrasaient avec fracas sur la falaise dans une gerbe blanche. Le vent fouettait la monture faisant virevolter sa crinière ardente.

L’elfe de feu intima à son licornio de l’attendre jusqu’à son retour avant de se transformer en une épaisse fumée faite de cendres brûlantes. Elle glissa de fissure en fissure pour rejoindre le lieu du rendez-vous, situé dans une grotte uniquement accessible par voie maritime. L’eau touchait à peine cette femme fatale à la beauté sulfureuse. Elle reprit son apparence et avança les mains sur les hanches vers celle qui était à la fois sa meilleure amie et sa pire ennemie.

Cette magnifique sirène aux longs cheveux d'ébène avait un regard aussi froid que la glace qui recouvrait son vaste royaume à l'extrême nord. Sa queue de poisson se métamorphosa en deux longues et gracieuses jambes. Elle descendit de son rocher pour rejoindre son invitée dont les yeux enflammés en disaient beaucoup sur sa colère.  

‒        Je ne te comprends pas... commença la nouvelle venue.

La sirène façonna un confortable siège de neige. Elle s’y assit en croisant les jambes et attrapa son genou gauche.

‒        Depuis que Siana a disparu, commença-t-elle, des voix me demandent sa renaissance.

‒        Des fanatiques, rien de plus, rétorqua l’elfe de feu.

‒        Non. J'entends comme des enfants, une fille et un garçon.

‒        Pourquoi demandent-ils après elle ?

‒        Selon eux, son retour permettra leur renaissance.

‒        N'oublie pas que tu as des recommandations à suivre ! N'agis pas sous l’influence de vulgaires mortels !

‒        Je te le répète, ce ne sont ni des fanatiques ni des mortels, insista la sirène qui se leva. Et je connais les recommandations. J'ai déjà choisi.

‒        Je refuse ! s’emporta son vis-à-vis. C'est un mortel arrogant !

‒        Mais au cœur pur ! Et il détient Nanan ! argua la sirène. Je sais que c'est lui.

‒        Tu es surtout amoureuse... Cela t'aveugle... Cela aveugle ton jugement. Rien de plus.

‒        Je te demande de me faire confiance. Je sais ce que je fais.

L’elfe aux cheveux noirs ne baissa pas une seule fois les yeux et soutint le regard enflammé de son interlocutrice qui s’en alla folle de rage. Si ce mortel était son choix qu'il en soit ainsi.

Et vous ? Vous en pensez quoi ? N'hésitez pas à commenter !