Salut tout le monde !!!

Avant de commencer cette critique, j'ai envie de vous faire écouter ça :

C'est quoi le rapport avec la choucroute ? Bah en fait, c'est juste que la lecture de ce bouquin a été trèèèèèèèèèèèèèsss laborieuse. Pas dans le sens où il était chiant comme la mort (Non là vraiment je suis désolée, c'est sorti tout seul ^^;;;;;;; ) mais la fatigue + pas le temps + évènements persos.... pas facile donc de pouvoir continuer la lecture d'un ouvrage !

Breeeeeeefffeeuuuu ! Quand je l'ai terminé, c'est la musique que j'ai eue en tête =P C'est parti donc pour cette critique !

Résumé

« Née dans la douleur et dans la mort, fille d’un démon de Rhynantes et d’une Princesse des Elfes, elle est l’héritière de deux races qui se haïssent et qui ne cherchent qu’à se détruire. Élevée dans les mystères d’un culte issu des profondeurs de temps révolus, elle est l’image radieuse de la mort, la réincarnation d’une déesse terrible. Mais son héritage la tourmente. Que lui veulent cet elfe, cet oiseau noir bavard, ce magicien troublant, et quels sont ces pouvoirs qui la hantent et qu’elle n’ose deviner ? De la pierre pâle aux reflets liquides qu’elle porte depuis sa naissance, elle ne sait rien, sinon qu’elle a en elle une étrange chaleur, et qu’elles sont liées par une puissance inconnue. Mais dans la sombre tour de Ragnarok, les forces issues des ténèbres se rassemblent. Et Raban Siwash, l’Innommable, n’aura de cesse de la rejoindre pour la tuer. »

Valérie Simon : Kécéki ?

Valérie Simon est née en octobre 1963 à Strasbourg, en Alsace.

Son enfance est immédiatement placée sous le signe du déracinement. De multiples déménagements l’emmènent de Strasbourg à Marseille, de Tourcoing à Arcachon puis finalement la fixer à Thionville où elle suivra l’essentiel de sa scolarité. Rapidement, elle développe un intérêt passionné pour les sciences, en particulier la biologie et la botanique, mais également pour le dessin et la peinture vers lesquels elle dirigera finalement son cursus universitaire.

Elle ne lit pas, elle dévore les stocks des différentes bibliothèques qui se trouvent sur son chemin, et aime tellement les fées qui parlent aux ruisseaux que, très tôt, elle mettre en scène sa propre vision romanesque peuplée d'héroïnes intrépides évoluant dans l'univers de la Fantasy.

A l'âge de 17 ans, elle obtient un bac scientifique et s’oriente vers l'Ecole des Beaux-Arts de Metz. Plus tard, elle s'installe à Strasbourg pour entamer un parcours universitaire en Arts Plastiques qui l'emmènera jusqu'à la Maîtrise.
Elle s'intéresse de plus en plus au cinéma, obtient un Diplôme Universitaire en Communication Audio-visuelle, étudie la création des images de synthèse. Plus tard, elle se passionne pour les cours sur mythologie américaine animés par Michel Cieutat, chroniqueur à la revue Positif. En même temps, elle conforte ses acquis artistiques en fréquentant des ateliers de gravure et de sculpture à l'Ecole des Arts Décoratifs.

L’écriture se confirme cependant et elle achève quelques œuvres de jeunesse sans pour autant penser à en faire son métier. Après avoir rencontré en 1987 l’homme de sa vie qui deviendra en 1996 son mari, elle entre dans la vie active comme graphiste en agences de publicité. Son premier fils nait en 1992.

Publiée à partir de 1997 chez Fleuve Noir pour le cycle de Fantasy «Arkem la pierre des ténèbres», elle se fait remarquer pour sa façon de mettre en avant une héroïne aussi intrépide que romantique. D’autres textes suivent, en particulier «Histoire de Razörod le serpent», paru dans l’anthologie Fantasy dirigée par Henri Loevenbruck et Alain Névant en 1998, toujours chez Fleuve Noir, ou «Le loup», paru dans l’anthologie Cosmic Erotica, collection Millénaires chez J’ai Lu en l’an 2000, dirigée par Jean-Marc Ligny.

Le changement de millénaire marque la naissance de son second fils. Deux ans plus tard, elle suit son mari en expatriation à l’étranger. Cette période sera essentiellement consacrée à sa vie familiale.

Ce n'est qu'une fois revenue en France, au sud de Lyon, qu'elle relance en 2012 sa carrière littéraire, sur l’insistance d’une amie. Son cycle phare est réédité de 2012 à 2013 aux Editions du Riez. Depuis, elle participe à des anthologies, publie des textes en numérique ou sur le web, collabore à des revues françaises et canadiennes.

Ses textes parlent des monstres tapis dans les imaginaires collectifs, entre mythes et créatures de légende. Ses écrits sont légers et visuels, rythmés et imaginatifs. Ses mots sont parfois sensuels, parfois poétiques, mais toujours remplis d'évasion.

En 2015 paraissent le premier tome d'un nouveau cycle de Fantasy, Coup d'Etat - La reine des Esprits, aux Editions du Riez, et un recueil de nouvelles, Coeur à corps, aux Editions Bragelonne.

Depuis avril 2016, son dernier roman, La Captive des Hommes de Bronze, est disponible aux Editions de l'Archipel. Il s'agit du premier tome du saga appelée Mysteria.

(Oui, bon.... J'avoue, j'ai repris ça sur son site et alors ? =P )

L'histoire

La mort est un sujet qui me passionne depuis que je suis petite (Moi glauque ? Non ! Une enfance difficile ? Non plus ! ) aussi quand j'ai vu le titre et le résumé, je me suis dit : en avant donc !

Nous avons ici dans un premier temps une histoire d'amour impossible entre deux êtres dont les peuples se vouent une haine réciproque : Les elfes et les Démons. Même si je trouve que la naissance des sentiments est quelque peu survolée, on ne résiste pas longtemps au charme de Laocoon et à la beauté candide de Rosendael. Une sorte de Roméo et Juliette sauce fantasy (Et en accompagnement des frites ? ou une salade ?). Nous assistons bien impuissants à la débâcle du couple pour faire valoir leur amour mais également à l'impossible combat d'une mère pour sauvegarder son enfant.

La suite ? Un père qui essaie de sauver sa fille à n'importe quel prix, même celui de la laisser aux mains d'une prêtresse dont les ambitions et la soif de pouvoir nuiront d'une certaine manière à ce bébé. Elle laissera l'enfant dans une ignorance parfaite du monde extérieure pour mieux la contrôler sans se rendre que dans l'ombre les forces du mal commencent à se déchainer.

L'écriture

J'ai un peu de mal à accrocher à la plume de l'auteure et j'ai beau en chercher la raison, je n'arrive pas à me l'expliquer. Je pense que cela doit être dû au fait qu'elle n'hésite pas à prendre son temps dans la description des choses tout en tournant son art dans une certaine poésie. En fait c'est assez déroutant. Ce qui m'a le plus surpris, ce sont les dialogues. Cela donne l'impression d'un récit chevaleresque. Maintenant, je pense également qu'il s'agit d'une habitude, ceci n'étant que mon avis bien sûr.

Les personnages

Si l'exploitation des elfes est quelque peu classique, j'aime bien l'orignalité de la race des Démons. Cela a été une agréable surprise. Démon oui mais pas si mauvais que cela avec un physique loin de l'image que l'on peut se faire de leur race en général. Je ne résiste pas à Laocoon dont le physique ainsi que l'idéal de vie n'est pas sans me rappeler mon héros de coeur :

J'ai un peu de mal à cerner Yanis. Cependant, je pense surtout que sa psychologie est le résultat d'une éducation dont le but était de faire d'elle un être suprême. Cela explique également son côté gamine capricieuse et hautaine. Si moi je la trouve détestable (trois paires de baffes pour la ramener à la réalité ne lui feraient pas de mal ! ! xD ) elle n'en demeure pas moins un personnage attachant. (Non mais c'est juste que je n'ai pas envie d'affronter son père, m'voyez =D)

Les moins

Sans aucune hésitation : Les descriptions. Pour ma part, je trouve qu'il y en a beaucoup trop. J'ai trouvé la narration un peu longue au bout d'un moment. J'avais même la sensation durant certains passages de ne lire qu'un long résumé. C'est dommage !

Conclusion

Il me semble que je n'ai fait que survoler une partie de l'incroyable imagination de l'auteure que l'on devine à travers ce premier récit. Rien que l'originalité des Démons (décidemment, je les aime bien ceux-là =D), les descriptions (parce que même si je trouve qu'il y en a trop, elles sont quand même bien sympas !) et l'histoire dans sa globalité sont des éléments qui rendent ce récit attractif. Si le milieu du livre est un peu ennuyeux (encore une fois description, toussa toussa) on n'en demeure pas moins curieux pour la suite et conquis.

Mention spéciale :

Oui parce que je parle de l'auteure mais pour une fois je vais également causer de l'éditeur. Je les remercie pour cet envoi soigné auquel ils ont joint des cartes extrêmement sympas !

Enjoy !

Yanis, Déesse de la mort (Cycle La Pierre d'Arkem) à aux éditions du Riez.

Site de l'auteure

Sa page Facebook

Yanis Déesse de la mort par Valérie Simon

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